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julien dir

  • Les snipers de la semaine... (294)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Jean-Paul Brighelli dézingue les Philippulus et autres prédicateurs de catastrophes...

    L’hubris démesurée des climatologues et autres faiseurs d’almanachs 

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    - sur Breizh-Info, Julien Dir rafale le député RN Jean-Philippe Tanguy pour ses déclarations visant l'hommage à Sébastien Deyzieu...

    Quand Jean-Philippe Tanguy crache sur le Comité du 9 mai et la mémoire de Sébastien Deyzieu : la trahison des médiocres

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  • Bulles sociales, larmes et aveuglements : quand un pays se désagrège totalement...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue e Julien Dir, cueilli sur Breizh-info et consacré à la libanisation de notre pays, qui se transforme sous nos yeux en un agrégat de groupes qui n'ont plus rien à partager, si ce n'est de l'hostilité...

     

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    De Philippine à ABoubakar…Bulles sociales, larmes et aveuglements : quand un pays se désagrège totalement

    Un homme est mort dans une mosquée, poignardé dans un lieu de prière. Il s’appelait Aboubakar Cissé. Il était jeune. Musulman. Malien. Assassiné par un Bosnien, pas franchement d’extrême droite comme l’ont pourtant indiqué certains médias. Ce drame a bouleversé ceux qui vivent dans leur bulle, celle de l’antiracisme, de la lutte contre l’islamophobie, de la peur croissante que suscitent les tensions identitaires. Jean-Luc Mélenchon, figure tutélaire de cette sphère, a pleuré dans les bras d’une femme musulmane, effondrée, apeurée. L’émotion était réelle. Profonde. Digne, peut-être. Mais elle a suscité moqueries, accusations de récupération, incompréhension ailleurs. Dans d’autres bulles.

    Quelques mois plus tôt, une autre jeune personne mourait. Elle s’appelait Philippine. Elle avait 19 ans. Elle a été retrouvée massacrée dans un bois, à Paris. Son meurtrier présumé ? Un homme en situation irrégulière, sous OQTF, déjà condamné pour viol. L’émotion, là aussi, fut vive. Mais dans une tout autre France. Celle qui n’existe pas dans les journaux de 20h, dans les tribunes universitaires ou sur les plateaux de talk-shows parisiens. Une France qui pleure Philippine comme elle pleurait Thomas, Lola, Anne-Lorraine ou bien d’autres. Une France qui n’entend jamais Mélenchon s’effondrer pour ces morts-là.

    C’est cela, désormais, la France : une société d’émotions fragmentées, où chaque camp a ses morts, ses icônes, ses victimes légitimes, ses récits exclusifs. Chaque drame est lu, digéré et exploité à travers le prisme d’une idéologie. L’assassinat d’un musulman est une alerte à la montée du fascisme. Celui d’une Française par un clandestin est une alerte à l’effondrement migratoire. Et chaque camp s’accuse de « récupération », tout en réclamant l’exclusivité de la douleur et du deuil.

    Ce phénomène porte un nom : l’éclatement des bulles. L’archipel français, décrit il y a quelques années comme une métaphore, est devenu une réalité concrète, explosive. Il n’y a plus de récit national partagé. Il n’y a plus d’empathie transversale. Il n’y a plus de compassion universelle.

    Nous sommes entrés dans une époque où l’indignation est conditionnée. Chacun choisit ses morts, ses causes, ses émotions. Chacun vit dans son couloir numérique, ses médias de confiance, ses figures de légitimité. L’autre n’est plus un concitoyen, ni même un adversaire politique. Il est un intrus, un manipulateur, un profiteur, un danger. Il est hors de la bulle. Il n’existe pas.

    Comment tenir encore ensemble, comme civilisation, quand on ne pleure même plus les mêmes morts ?

    Il y a dans cette situation quelque chose de profondément barbare. Un lent retour à l’état tribal. Les débats politiques ne sont plus des affrontements d’idées, mais des confrontations de sentiments irréconciliables. La violence symbolique des mots prépare celle, physique, des rues. On ne discute plus : on excommunie, on conspue, on hurle, on annule.

    Et plus grave encore : on désapprend à se mettre à la place de l’autre. La gauche ne peut plus compatir à la détresse d’un grand-père dont la petite-fille a été tuée par un homme sous OQTF. La droite ne peut plus entendre la peur sincère d’une femme musulmane qui redoute, chaque jour, d’être agressée en raison de son voile. Ces deux douleurs, pourtant humaines, trop humaines, devraient au moins nous toucher si ce n’est nous rassembler. Elles ne font que nous éloigner.

    La République, dit-on, est fondée sur un contrat social. Mais ce contrat suppose un minimum de valeurs communes, un récit partagé, un socle émotionnel transversal. Or, aujourd’hui, plus rien ne relie les bulles entre elles, sinon la haine réciproque. À force de vivre dans des mondes parallèles, nous avons creusé un gouffre au milieu de la place publique. Une société où les gens n’ont plus les mêmes références, ni les mêmes vérités, ni les mêmes morts… est une société au bord de la guerre civile.

    Car la guerre civile ne surgit pas d’un débat sur les retraites ou l’inflation. Elle naît quand plus personne n’accorde d’importance à la douleur de l’autre. Quand chaque camp pense que l’autre est fou, dangereux, ou indigne de vivre dans le même pays. Nous n’en sommes plus très loin.

    À ceux qui parlent encore de « vivre ensemble », il faut répondre ceci : il n’y a plus de société, il n’y a plus que des fragments en suspension, parfois en apesanteur, souvent en collision. À force de multiplier les peuples, les cultures, les normes et les tabous, on a créé des bulles multiples, qui tôt ou tard… exploseront.

    Julien Dir (Breizh-Info, 30 avril 2025)

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  • Les snipers de la semaine... (291)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Polémia, Jean-Yves Le Gallou dézingue contre l'hybris qui s'est emparée de la magistrature...

    Marine Le Pen inéligible : hybris et partialité insupportables de la justice

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    - sur Breizh-Info, Julien Dir défouraille contre l'entrée dans l’ère du sexe sous contrat et du coït réglementé...

    Le sexe sous surveillance : bienvenue dans la République du non-consentement

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  • Quel est le vrai problème : le voile islamique ou l'immigration ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue décapant de Julien Dir, cueilli sur Breizh-info et consacré au débat récurrent sur le voile islamique qui viendrait masquer la vraie question, celle de la submersion migratoire que subit notre pays...

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    Et si on foutait la paix aux musulmanes avec le voile islamique ?

    La République française s’enlise dans un débat absurde, une querelle de pacotille qui agite le landernau politico-médiatique dès que les vents soufflent sur les chiffons islamiques. Interdiction du voile dans l’espace public, encore et toujours le même disque rayé brandit de chaque côté de la scène politique. Une mesure qui se veut forte, mais qui n’est qu’un cache-misère, une hypocrisie crasse d’une classe politique incapable d’affronter les vrais enjeux. Ils veulent interdire le voile dans la rue, humilier des croyants dans leur foi, mais ils ne font rien pour stopper l’immigration de masse, rien pour préserver ce qui peut encore l’être de l’identité européenne. Un grand théâtre de faux durs et de vraies lâchetés.

    L’illusion de la République assimilatrice

    Le vrai problème, ce n’est pas le voile. Ce n’est pas que des millions de musulmans pratiquent leur religion, s’habillent comme bon leur semble et suivent les prescriptions du Coran. Le vrai problème, c’est qu’ils le fassent massivement sur un territoire qui n’a jamais été une terre d’islam. Qu’ils le fassent en France, sur une terre dirigé par des élites qui ont laissé venir par millions ceux qu’elle n’assimilera jamais, et qui aujourd’hui s’étonne que ces nouveaux arrivants appliquent leurs propres normes, leurs propres coutumes, leurs propres valeurs. Mais comment pourraient-ils faire autrement ? Pourquoi adopteraient-ils les rites d’un pays qui ne croit plus en lui-même ?

    On nous rabâche sans cesse les valeurs de la République, comme une prière laïque de bureaucrate fatigué. Mais cette République n’a plus rien à offrir, sinon des injonctions contradictoires. Elle prétend vouloir « intégrer », mais elle ne fait qu’empiler les populations comme dans un Tetris ethnique, pensant que les pièces s’imbriqueront miraculeusement. Erreur fatale. On ne fond pas des civilisations dans un chaudron jacobin. On ne mélange pas des peuples comme des cartes que l’on redistribue sur un tapis de jeu.

    Un problème de masse, pas de tissu

    L’État se focalise sur des détails vestimentaires pour ne pas avoir à affronter l’ampleur du problème démographique. S’il y avait en France quelques milliers de femmes musulmanes voilées, tout le monde s’en moquerait. Le problème, c’est la masse. Le problème, c’est qu’aujourd’hui, des millions de musulmans vivent en France et que, faute d’avoir freiné l’immigration à temps, l’État se retrouve à hurler à l’indignation sur des voiles comme un épouvantail agitant les bras en plein champ.

    Interdire le voile ne sert à rien. Ce ne sont pas des mètres de tissu qui posent problème – hormis prendre plaisir à humilier et vexer des gens – mais le fait qu’une population considérable en soit venue à considérer la France comme une terre islamique de facto. C’est le grand remplacement qui se déroule sous nos yeux, et que nos élites refusent d’admettre. Mais ça, ils n’en parlent pas. Trop effrayés à l’idée d’admettre qu’ils ont laissé le phénomène se produire, trop lâches pour prendre la seule décision qui compte : fermer les frontières et expulser massivement ceux qui ne veulent pas se conformer aux us et coutumes de la civilisation européenne.

    Assumez vos choix ou taisez-vous

    La vérité, c’est que nous sommes dans une situation schizophrène. L’État français laisse les flux migratoires exploser et fait semblant de croire qu’un décret vestimentaire suffira à endiguer une mutation civilisationnelle. C’est un aveu d’impuissance. Une pathétique tentative de conserver une illusion de contrôle, alors que tout le monde sait que le processus est engagé et qu’il sera irréversible si aucune action forte n’est menée.

    Que veulent nos politiques ? Interdire le voile dans la rue mais laisser l’immigration poursuivre son cours ? Ne pas dire un mot sur le communautarisme galopant mais faire la police du tissu ? Allons jusqu’au bout de l’absurde : faudra-t-il aussi interdire le halal, la prière, le Coran ? Ce n’est pas seulement absurde, c’est suicidaire.

    Soit on choisit le courage, et on décide d’imposer un véritable coup d’arrêt migratoire, avec une politique de remigration massive et assumée. Soit on accepte ce que l’on a semé : une France et une Europe où les musulmans pratiquent leur foi à leur manière, sans rien demander à personne. Mais il faut arrêter de pleurnicher sur des voiles.

    On ne sauvera pas l’identité européenne en traquant le hijab ou le foulard islamique au coin de la rue. On ne reconstruira pas une civilisation en pourchassant des signes religieux, tout en laissant les mosquées se multiplier et les quartiers entiers se communautariser. La République n’intègre plus rien. Elle subit, elle s’efface.

    Le vrai problème, c’est nous

    Au fond, ce n’est pas aux musulmans qu’il faut en vouloir. Ils pratiquent leur religion, suivent leurs traditions, appliquent leurs valeurs. Ils ne font que remplir le vide que nous avons laissé. La vraie question est ailleurs. Pourquoi nous, Européens, avons-nous abandonné notre propre héritage spirituel et culturel ? Pourquoi notre société s’effondre-t-elle sur elle-même, incapable de proposer un modèle civilisationnel puissant et fédérateur ?

    Le problème, ce n’est pas le voile. Le problème, c’est qu’en face, il n’y a plus rien. Plus de spiritualité, plus de fierté, plus d’élan collectif. Les musulmans, eux, croient encore en quelque chose. Nous, nous ne croyons plus en rien.

    Alors avant de vouloir dicter aux autres comment ils doivent s’habiller, avant d’interdire des tissus et de traquer des foulards, il serait peut-être temps de se regarder dans un miroir. Parce que l’ennemi, ce n’est pas le voile islamique. L’ennemi, c’est le vide abyssal de notre propre décadence.

    Julien Dir (Breizh-Info, 21 mars 2025)

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  • Le crépuscule des nations : quand l’Europe, l’Occident et le monde blanc s’autodétruisent...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir, cueilli sur Breizh-Info et consacré au suicide du monde blanc d'origine européenne...

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    Le crépuscule des nations : quand l’Europe, l’Occident et le monde blanc s’autodétruisent

    L’histoire nous apprend peu de choses, ou plutôt, elle enseigne mais personne ne l’écoute. Le XXe siècle fut un charnier où les Européens se sont entre-dévorés sous des drapeaux nationalistes, patriotes, impérialistes. À coups de frontières et de querelles intestines, nous avons ruiné notre propre avenir. Aujourd’hui encore, l’histoire se répète sous d’autres formes : guerre en Ukraine, tensions entre Washington et Moscou, arrogance française, délire bruxellois. À l’heure où le monde s’embrase, où la Chine forge un empire et où l’Afrique, démographiquement explosive, lorgne sur notre territoire, nous, Européens, continuons d’aiguiser nos poignards les uns contre les autres.

    Les guerres civiles des Européens : une maladie incurable

    L’Occident s’effondre parce qu’il n’a jamais su voir plus loin que ses propres murs. L’Europe, cette civilisation de conquérants et d’inventeurs, s’est enfermée dans des querelles intestines, consanguines, qui lui ont coûté cher : deux guerres mondiales, un suicide collectif, une soumission à l’Amérique, un avortement civilisationnel par l’Union Européenne et maintenant, des pseudo-nationalismes enfermés dans des lubies d’un autre siècle. L’ennemi, ce ne sont ni les Russes, ni les Ukrainiens, ni les Américains, ni les Français, ni les Allemands, ni les Italiens, ni même les Américains, ou les Australiens, ou les Boers d’Afrique du Sud. L’ennemi, c’est cette incapacité morbide à s’unir pour regarder le monde en face.

    Nous nous haïssons entre nous pendant que l’Afrique accouche d’un milliard d’enfants supplémentaires en un temps record, que la Chine construit son rêve impérial en toute discrétion et que l’Islam grignote peu à peu nos villes et nos campagnes. Nos vieilles rancœurs, nos chauvins de pacotille et nos pseudo-souverainistes nous empêchent de voir l’évidence : nous sommes une minorité mondiale et nous n’avons pas les moyens d’un éclatement permanent.

    Brest-Vladivostok : l’unité ou la mort

    La seule ligne de fracture qui devrait exister est celle qui sépare notre peuple européen du reste du monde. Du Finistère à la Sibérie, nous sommes une même famille, héritiers des mêmes traditions, façonnés par le même destin. Pourquoi devrions-nous nous affronter, encore et toujours, pour des symboles nationaux qui ne nous protègent plus ? La France seule est condamnée. L’Allemagne seule est condamnée. L’Italie seule est condamnée. La Russie seule est condamnée. L’Ukraine seule est condamnée. La Bretagne seule est condamnée. Seule une fédération des peuples blancs, une vision supra-nationale, pourrait permettre notre survie.

    À quoi sert-il de défendre un hexagone sous occupation migratoire ? À quoi bon glorifier une Russie qui se sclérose sous le poids de son propre impérialisme ? Pourquoi applaudir l’Amérique qui n’est plus que l’ombre d’elle-même, rongée par son propre cancer gauchiste, par sa malbouffe, par son délitement progressif ? La seule réponse est l’unité, même dans la séparation, un projet civilisationnel qui dépasse les nations et les particularismes ridicules.

    Les Européens d’Amérique, d’Océanie et d’Europe doivent cesser de se voir comme des rivaux. Nous ne sommes plus en 1914, où des familles consanguines mais très riches et influentes poussaient des millions de gamins à s’éventrer joyeusement pour des frontières arbitraires. Nous sommes en 2025, et nous sommes en train de mourir. Il est temps de se regarder en face, d’arrêter de se chamailler comme des vieillards séniles et de bâtir un projet commun, qu’il soit fédéral, séparatiste ou simplement collaboratif. Sinon, nous disparaîtrons.

    Seuls, nous sommes déjà morts

    Les États-Unis, l’Union Européenne, la Russie et le monde blanc dans son ensemble doivent comprendre une chose : nous ne survivrons pas en restant éparpillés et en nous entre-dévorant. La géopolitique actuelle nous pousse à nous battre les uns contre les autres alors que l’unité devrait être notre seule boussole. Le XXe siècle a prouvé que nos divisions nous tuent, alors pourquoi s’obstiner ?

    Nos enfants ne demanderont pas quelle langue nous parlions, ils demanderont pourquoi nous avons disparu. Nous devons apprendre à penser en termes de civilisation, et non plus de nations étriquées. Nous sommes l’Europe, le monde blanc, et nous n’avons plus droit à l’erreur. Il est temps d’ouvrir les yeux.

    Julien Dir (Breizh-Info, 7 mars 2025)

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  • La France au bord de l’implosion : vers la sécession inévitable et salutaire ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Dir cueilli sur Breizh-Info et consacré à cette sécession qui vient entre la France périphérique et la France des métropoles...

     

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    La France au bord de l’implosion : vers la sécession inévitable et salutaire (y compris et surtout entre Autochtones) ?

    La France n’est plus un pays, c’est un champ de bataille. Un ensemble de nations réunies souvent par la force et désormais fracturé, où cohabitent des tribus qui ne partagent plus rien, sinon un mépris réciproque et une intolérance larvée. On parle souvent d’un divorce entre la France périphérique et la France des métropoles. Mais il ne s’agit pas d’un simple divorce : c’est une guerre larvée entre deux civilisations incompatibles, qui n’ont plus rien à se dire, rien à partager, et surtout, plus aucune envie de faire semblant.

    D’un côté, la France gauchiste, mondialiste, contrôlée par des technocrates et des bureaucrates dégoulinants de moraline, avides de toujours plus de contrôle, de taxes, de normes. Une France où tout est surveillé, analysé, régulé, taxé. Où la moindre critique du dogme diversitaire devient un crime de lèse-majesté. Où même un cabanon de jardin doit être déclaré sous peine d’amende. Où un simple compliment est rebaptisé “harcèlement”, et où un gamin de six ans est déjà sommé de choisir son “identité de genre” sous peine d’oppression cisnormative.

    De l’autre, la France enracinée. Celle qui porte encore la mémoire de ses ancêtres, qui cultive ses traditions, qui refuse la liquéfaction totale de son identité. Une France qui aspire à la liberté, à la responsabilité individuelle, au respect des coutumes et des modes de vie hérités du passé. Une France qui ne veut pas d’un État omniprésent transformé en nounou castratrice, qui aspire à la transmission et à la pérennité de sa civilisation. Mais une France aujourd’hui marginalisée, moquée, criminalisée.

    Ces deux Frances ne se parlent plus. Elles ne se comprennent plus. Elles ne se supportent plus. Ajoutons à cela une troisième composante : la France de l’immigration massive, avec ses propres mœurs, ses propres règles, son rejet du modèle républicain, et nous obtenons une cohabitation explosive, une sorte de ménage à trois voué à l’échec.

    L’illusion de la cohabitation pacifique

    Le dogme républicain continue pourtant à nous seriner le même mantra : « vivre ensemble », « tolérance », « diversité », « mixité ». Un catéchisme usé, vidé de sa substance, martelé à coups de lois liberticides et de sanctions judiciaires contre les récalcitrants. Mais dans la réalité ? La France se balkanise, chaque communauté se replie sur elle-même, la défiance règne en maître.

    Les métropoles se transforment en bunkers progressistes où l’on rêve d’un monde sans frontières, pendant que la ruralité et la périphérie grondent, réprimées sous des tonnes d’impôts et d’interdictions absurdes. D’un côté, des élites qui prêchent la diversité depuis des quartiers hors-sol, protégés par des vigiles et des codes d’entrée. De l’autre, des Français qui subissent le déclassement, l’insécurité et l’effondrement des services publics. Et au milieu, une administration tentaculaire qui veille à ce que personne ne sorte du rang.

    Alors pourquoi s’entêter ? Pourquoi continuer à jouer à cette mascarade d’unité nationale ? Pourquoi ne pas accepter ce qui est en train de se produire sous nos yeux : la sécession, inévitable, de ces blocs irréconciliables ?

    Sécession : la seule issue viable

    Puisque nous ne pouvons plus cohabiter, pourquoi ne pas organiser la séparation de manière ordonnée ? Puisque les gauchistes/progressistes veulent une société sans racines, régie par l’État, contrôlée par des technocrates et soumise à la tyrannie de la bien-pensance, qu’ils l’aient. Qu’ils créent leurs enclaves métropolitaines où ils taxeront jusqu’à l’air que l’on respire, où les enfants apprendront dès trois ans à s’auto-déterminer sans qu’on leur impose un sexe, où l’on interdira la viande, la voiture, et pourquoi pas, les traditions familiales trop “oppressives”.

    Et que ceux qui veulent vivre autrement, en hommes libres, sans cette camisole bureaucratique et idéologique, puissent se regrouper et bâtir un autre modèle. Une société fondée sur l’héritage, la transmission, l’ordre et la liberté. Où l’État se contente d’assurer les fonctions régaliennes et laisse les citoyens façonner leur destin, sans venir leur dicter la taille de leurs poubelles ou la couleur de leurs opinions.

    Ce n’est pas une utopie, c’est une nécessité. La France ne tient plus que par la force des habitudes, par le chantage à l’unité nationale, et par l’inertie. Mais l’inertie a ses limites. Demain, les fractures deviendront irréparables. Demain, les tensions latentes exploseront en conflits ouverts. Demain, la question ne sera plus de savoir si la sécession est souhaitable, mais comment elle pourra s’opérer sans déchaînement de violence.

    L’histoire nous enseigne que lorsqu’un pays se divise en camps inconciliables, deux issues sont possibles : la guerre civile ou la partition. Pour l’instant, la première option semble lointaine. Mais l’accélération du chaos social, l’explosion de la violence urbaine et le pourrissement du débat public indiquent que nous nous dirigeons vers un point de rupture.

    Alors pourquoi attendre que l’inévitable se produise dans la douleur ? Pourquoi ne pas anticiper et organiser cette séparation ? Chacun chez soi, selon ses règles, ses principes, son mode de vie. Un contrat social différencié plutôt qu’un carcan imposé à tous.

    Loin d’être une folie, la sécession serait la seule solution rationnelle face à la réalité française d’aujourd’hui. Reste à savoir si nous aurons le courage d’y faire face.

    Julien Dir (Breizh-Info, 4 février 2025)

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